La future maison se construit sur les fondations de cette ancienne ruine. C’est la ruine de ce qui était la plus vieille maison du coin. Le bâtiment remonte au minimum au XVe siècle.
Entre 2009 et 2015, j'étais dans "l'âge de pierre". Cela veut dire que j'ai surtout consacré mon temps et mon énergie à bâtir des murs, des arcs, des voûtes et des jambages de portes en pierre (granit). Pour faire du mortier, j'éteins de la chaux vive et je la mélange avec du tuf, qu'on trouve dans les bois.
Il reste encore de la maçonnerie à faire, même si le toit est fini... Mais ce n'est pas grave car j'adore !
En ce moment, j'estime que je vais pouvoir habiter une partie de la maison à partir de 2021.
Je construis le plus possible avec les matériaux qui se trouvent déjà sur place. Pour faire les murs, j'utilise les plus belles pierres des ruines qui m'entourent. Pour la charpente (que j'ai construite pendant un gros chantier participatif en 2015), je me suis servi des poutres en chêne que j'ai façonnées à la tronçonneuse durant huit hivers. Les (environ 35) chênes et les (20) gros douglas nécessaire pour la charpente traditionnelle à quatre pans viennent des bois entourant la maison. La façade sud sera construite en colombage et en torchis, et aura des grandes ouvertures remplies de vitraux. Le toit est en train d'être couvert en ardoise de Travassac. Tout se réalise en autoconstruction et souvent, à l'aide de chantiers participatifs qui ont réunis, au fil des années, des centaines de bénévoles.